L’immobilier à Paris pourrait flamber dans les prochaines semaines et les prochains mois, selon plusieurs experts

Terminés les bas prix de l’immobilier à Paris. C’est en tout cas ce que semblent indiquer les chiffres relayés mercredi 7 septembre 2022 par Le Figaro immo. Fin juin 2022, le nombre de transactions immobilières s’élevait à 40.000 sur 12 mois. Soit un niveau qui n’avait plus été atteint depuis vingt ans. Et il ne faudra plus seulement mettre, mais plonger sa main dans le porte-monnaie. Car les prix, s’ils sont légèrement en baisse (-0,8% sur un an à fin juin), ils ont déjà remonté durant le deuxième trimestre 2022, avec un prix moyen du mètre carré atteignant 10.590 € fin juin. Et cela devrait continuer de monter dans les mois à venir.
« On a beaucoup de nuages bien sombres, admet auprès de nos confrères Me Delesalle. Avec l’inflation totalement décorrélée des salaires, il est vrai que le pouvoir d’achat en prend un coup ; l’argent est plus cher et surtout de plus en plus difficile à obtenir… ». Mais en dépit de ces indicateurs, auxquels se couplent les potentielles conséquences des chocs sur l’économie mondiale, le notaire Marc Friedrich, lui, observe la « forme insolente » du marché parisien.

L’immobilier à Paris tiré par les acheteurs étrangers ?

Ainsi, dans les 6e et 7e arrondissements de la capitale, il faut désormais compter sur des prix du mètre carré dépassant les 14.000 €. Soit des hausses respectives de 7,8% et 5,4%. Avec le 8e, il s’agit des quartiers de Paris les plus prisés par les étrangers. Hasard ? Pas vraiment quant on sait que les étrangers non-résidents constituent une part importante des transactions réalisées dans ces zones, au deuxième trimestre. Alors, est-ce possible d’imaginer que les prix de l’immobilier à Paris repassent sous la barre des 10.000 €/m² ? Pour l’instant, difficile de l’imaginer car la part des ventes incluant ce critère a été minoritaire dans cinq arrondissements (les 12e, 13e, 18e, 19e et 20e). Dans le 1er, 2e, 3e et 4e et les 5e, 6e, 7e et 8e, la part des ventes à plus de 10.000€/m² dépasse les 90%. Dans de plus rares cas, les ventes des très grandes surfaces peuvent même dépasser les 36.000 €/m². « La relative stabilité des prix a fait revenir les investisseurs vers tous les types de surfaces parisiennes, analyse Me Delesalle, faisant jouer à plein le concept de pierre-refuge. Et bon nombre d’entre eux pensent que c’est encore le moment d’emprunter avant les hausses à venir. » Source : Mieux Vivre 07/09/2022

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